Comme chaque année, en vue de l’Assemblée Générale annuelle de la coopérative Ouvaton, les 2 organes de gouvernance de la coopérative, le Conseil de Surveillance et le Directoire, publient chacun de leur côté, un rapport.
Vous trouverez dans ces deux rapports, des informations qui restituent du mieux possible les informations relatives à la vie de la coopérative, et relatives aux perspectives d’avenir d’Ouvaton.
Nous vous invitons chaleureusement à prendre le temps de lire tranquillement ces deux rapports en amont de l’AG 2023, et à poser les questions de votre choix sur ce fil de discussion dédié à ces deux rapports, si le cœur vous en dit.
Nous espérons que le contenu de ces rapports sont de nature à vous apporter des éclairages pertinents sur la vie de notre coopérative. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez.
Bonsoir @Guillaume
Je corrige le lien, merci pour la remarque
Pour les votes, vous recevrez d’ici fin avril la convocation avec toutes les infos pour voter et nous rejoindre pour l’AG
J’étais passé un peu vite : je recommande à qui lira ces lignes de prendre effectivement le temps de lire les rapports 2023. Merci à celles et ceux qui ont pris le temps de faire cet état des lieux. C’est utile et éclairant pour voter ensuite en connaissance de cause.
Bonjour,
À la lecture les rapports, voici quelques points qui ont attiré mon attention :
merci pour ce travail !
je ne sais pas si notre structure est un « petit », « moyen » ou « gros » utilisateur d’Ouvaton. Est-ce le nombre de services ? la bande passante ? l’espace disque ? Comment savoir où nous nous situons vis-à-vis du reste des sociétaires ? Dans tous les cas, je trouve notre facture bien peu élevée pour les services rendus. Mais une structure professionnelle a bien plus de moyens qu’un simple particulier, pour qui la facture peut sembler chère, une plus grande amplitude de prix me semble donc appropriée.
Pour une structure, la prise de part de capital est plus compliquée que de payer une facture, je ne suis pas décisionnaire pour prendre de nouvelles parts mais je soumettrai l’idée à notre Conseil d’Administration (même si à peu près personne du CA ne connait Ouvaton et ne s’interroge sur le fonctionnement de nos systèmes informatiques ; l’utilisation d’Ouvaton plutôt que d’OVH ne tient qu’à quelques personnes intéressées et sensibilisées à la question).
Notre structure étant une association employeuse, je ne peux qu’être sensible à l’absolue nécessité de rémunérer les personnes qui travaillent pour la coopérative. Attention, la frontière est fine entre le bénévolat et l’exploitation, et la fierté de travailler avec une entreprise éthique comme Ouvaton ne doit pas se transformer en honte d’exploiter les gens (parfois à des heures indécentes, par ailleurs !)
La participation dans les AG et les instances est toujours très faible dans toutes les structures, ce n’est pas seulement Ouvaton, je le vois dans bien d’autres associations ou sociétés coopératives
Pour l’anecdote, moi qui travaille dans l’environnement et habite à la campagne : le champ de blé en première page du rapport du CS ne m’évoque pas du tout un ciel dégagé et une belle prairie fertile, mais une agriculture intensive qui a détruit la biodiversité, rasé tous les arbres et toutes les haies et transformé le paysage en un désert vert (bref, une uniformisation et une industrialisation à la GAFAM plutôt qu’un écosystème divers, riche et vivant) (mais c’est juste pour l’anecdote, à force de travailler sur ces sujets-là en ouvrant le document je me suis dit « mais quelle horreur » )
Salut Quentin.
Il ne s’agit pas d’un champ de blé, heureusement … C’est bel et bien une prairie non cultivée. C’est une variété d’herbe. Avec toute sa biodiversité semble-t-il. Il y a des endroits comme ça sur la planète … Merci toutefois pour la remarque, très pertinente en effet.
Merci pour la précision, les pixels m’ont induit en erreur ! Ça manque un peu de végétation spontanée tout de même pour un réel écosystème riche (ça manque d’arbres et d’arbustes quoi !). Désolé encore pour la déformation professionnelle, l’important est dans les pages qui suivent !
J’ai lu entièrement les deux rapports. Je tiens à remercier tout le monde pour avoir tenu bon jusqu’à aujourd’hui malgré un courant qui semble aller à contre-sens.
Je suis aussi coopérateur d’une épicerie alimentaire et je partage des constats similaires : quelques bénévoles porteurs mais essoufflés, besoin de professionnaliser pour pérenniser, plein d’idées pour améliorer mais manque de moyens.
Juste un message pour encourager tout le monde à tenir bon on construit des alternatives à contre-sens d’un monde qui pousse à les faire disparaître. C’est dans ces moments là qu’on doit se recentrer sur le plus important et prioritaire (la raison d’être) et ne pas hésiter à couper les branches qui tombent pour simplifier le problème.
Bonjour à tous,
Bravo pour le travail réalisé, pour la clarté et la transparence.
Je confirme que depuis deux ans, la plateforme a bien évolué et est beaucoup plus stable. C’est plus facile de recommander Ouvaton. Je trempe dans 4 associations à des degrés divers qui sont toutes passées chez Ouvaton et la lecture des deux rapports m’incitent à continuer à faire la promotion de la coopérative. Les services apportés par la coopérative sont nombreux et très utiles.
Je précise que je lis toujours avec plaisir et intérêt les echos de la coop.
C’est difficile de m’impliquer davantage dans le fonctionnement de la Coop mais je vous encourage vivement à continuer sur cette voie, que ce soit pour les membres du directoire ou pour les membres du conseil de surveillance.
Je vous laisse, j’ai des parts sociales à prendre…
Je viens enfin de trouver un peu de temps pour lire les rapports.
Sur le constat « faiblesse du nombre de coopérateurs » : dans mon entourage je suis peut être en mesure d’apporter quelques nouveaux coopérateurs, mais il s’agit :
de personnes individuelles dont les besoins sont souvent basiques : souvent une simple adresse mail (ou quelques adresses mail) et parfois un bout de nuage. Ce type de coopérateurs que je qualifierais, sans arrière pensée péjorative, de suiveurs, pourrait sans doute franchir le pas lorsqu’une offre ultra basique et « très pédagogique » sera en place. Il s’agit de personnes pour qui l’informatique est devenu un outil par la force des choses et qui sont souvent un peu effrayées par le changement ;
de structures publiques ou para publiques (collectivité, services de l’Etat…) et des entreprises (grandes ou petites), qui utilisent à mon grand regret les outils google and co . Pour ceux-ci, je tente chaque fois que c’est possible de les faire basculer vers a minima « le libre », au mieux… vers Ouvaton, mais sans grand résultats. Faute d’un discours convainquant ? d’un manque d’accompagnement vers la démarche ? sans doute. Je me rends compte que le métier de commercial ne s’improvise pas .
→ Mon objectif : leur faire abandonner leurs adresses google et l’utilisation du drive souvent associé, et parfois de zoom and co (hallucinant de voir les services de l’Etat jusqu’au niveau des ministères balancer sans vergogne leurs données aux gafam !). Donc vivement la prochaine large diversité d’offres modulaires .
Sur la route vers une professionnalisation : je n’ai pas trop d’avis. Je suis sensible aux remarques soulevées par rmekarni, mais suis aussi consciente que jusqu’à présent les candidats à « l’autonomie technique » ne se bousculent pas. La question du vote m’interroge également (sans doute parce que je n’arrive pas encore à trouver suffisamment de temps pour m’investir davantage dans la coop). Les personnes qui siègent au CS et Directoire me paraissent les mieux placées pour arbitrer (éventuellement élargi à un cercle du type « équipe projet »).
Pour la pérennité d’Ouvaton, je trouve qu’il est effectivement indispensable d’avoir a minima des binômes qui connaissent a fond le volet technique de notre coop.
Oui, vivement « un outil permettant la discussion entre les seules personnes sociétaires » . En absence de cet outil, pourquoi la liste « groupe projet », ne remplirait pas ce rôle ? « ce groupe était devenu essentiellement une discussion exclusivement entre les membres du Directoire et du Conseil de Surveillance » : je suis donc la seule de la liste à n’être ni au CS ni au Directoire ?
Pourquoi « s’infliger » une parution mensuelle des échos ? Une parution irrégulière en fonction de « l’actualité de la coop » est-elle contre productive ?
Sur les activités :
Le Nextcloud mutualisé : j’en attendais beaucoup : supprimer ceux installés sur des comptes dédiés au profit d’un lieu unique pour économiser de l’espace et ne pas traquer Matthieu a chaque plantage de mise à jour ! Mais je ne me rendais pas compte qu’on serait si limité dans la personnalisation de l’interface et dans la possibilité d’utiliser ce nextcloud mutualisé un peu comme chaque nextcloud « individuel ». Sans doute n’est-ce pas possible.
Vivement l’ouverture de l’instance Mastodon
Les réseaux sociaux permettent-ils vraiment de faire connaître Ouvaton et de rameuter des sociétaires ? J’ai l’impression que le chat se mord la queue. Bientôt chatons, bientôt des offres compréhensibles par de futurs sociétaires lambda, bientôt des « tutos » pour montrer qu’utiliser ouvaton, c’est facile…
Proposition :
Pour encourager la venue de nouveaux sociétaires, dans le cadre de mon activité professionnelle, je vais réflechir à mettre en place une formation. Je suis preneuse d’expérience et partante pour faire des retour et partager des supports quand ils seront créés (peut-être fin 2023 !).
Bonjour,
Je lis dans les rapports qu’il y environ 1750 comptes actifs. Mais par ailleurs, je comprends que nous sommes environ 5000 sociétaires.
Je trouve ça très surprenant.
Faut-il comprendre qu’en moyenne, les sociétaires sont à 3 sur le même compte ?
Ou bien que 2/3 des sociétaires n’ont pas de compte, et ne seraient donc pas utilisateurs ? Du coup, sont-ils des sociétaires-fantômes, qui ont même oublié qu’ils avaient des parts Ouvaton ?
Désolé si ça a déjà été expliqué à un endroit que je n’ai pas su voir.
en fait, il y a 1750 comptes actifs: ceux qui utilisent effectivement les services et ont une « plaque de base » ouverte, en activité.
5000 sociétaires: 5000 personnes (physiques ou morales) qui ont au moins une part sociale. parmi ces personnes, il y a les 1750 comptes « actifs » mais aussi, donc, environ 3250 qui ne se servent pas ou plus des services payants de la coop (plaque de base + options).
=> On peut avoir une part sociale sans avoir ouvert de plaque de base (plusieurs personnes ont soutenu la coop en prenant une part sociale lors de l’appel d’il y a quelques années, mais n’avaient pas utilité de ses services)
=> d’anciens sociétaires/utilisateurs ont fermé leur compte (pour différentes raisons), mais conservé leur(s) part(s) sociale(s): ils sont toujours sociétaires, mais sans compte actif.
Bonjour Elise
sur ton regret que les gens de la fonction publique laissent tout aux gafam…
Très très vaste sujet. Je m’y suis usé un peu la santé.
Il existe et il y a de plus en plus de « solutions libres » mises à disposition pour l’ensemble des administrations. C’est chouette, mais parfois très confidentiel.
Ça demande une sensibilisation de tous les agents publics et ça fait du monde… On devrait espérer que les agents publics sont plus sensibles au sujet que le population générale, surtout si on parle de souveraineté par exemple mais voilà « gafam c’est pratique ».
Le libre aussi hein, c’est souvent bien plus personnalisable… Du coup ça demande des gens qui personnalisent, donc des impôts… Je fais des raccourcis mais c’est l’idee.
Ensuite, il y a sûrement des freins plus forts aujourd’hui liés à des exigences de sécurité voir d’autohebergement…
Reste ensuite le problème du modèle économique. Comment proposer concrètement ouvaton à une administration de l’Etat ou une collectivité ? Et quoi leur proposer ?
J’imagine que la collectivité avec sa proximité aurait plus de facilité à « topper » mais quand même …
Et puis, il faut se rappeler de pourquoi framasoft est framasoft. Même si l’on en n’est plus au même stade, ce qui les a fait quitter l’éducation nationale, en grande partie, me semble toujours exister…
Bref oui c’est compliqué dans le public. Mais il faut avoir des cibles modestes, pas après pas les choses progressent quand même.
Bonjour @EliseH
Merci pour ce long message et toutes tes suggestions et remarques.
Je ne réponds pas à tout, juste quelques points
« groupe projet », non, tu n’es pas la seule à n’être ni au CS ni au DIR loin de là :
aujourd’hui 32 personnes sont dans le groupe projet
« les échos » : c’est principalement moi qui les rédige et je te rassure je ne m’inflige rien . Ça prend du temps, oui c’est vrai, mais il me semble important de conserver une fréquence régulière et mensuelle. Notre coopérative est « dématérialisée », aussi une communication régulière marquant notre appartenance à une coopérative me semble importante. Nous avions il y a 2 ans environ demandé aux destinataires de nous dire s’ils lisaient les échos : presque 300 personnes s’étaient manifestées et nombre d’entre elles avaient écrit un petit mot disant leur intérêt pour ces échos. Des courriels d’Ouvaton uniquement pour les factures et convocations à l’AG risqueraient selon moi de diluer encore plus la notion déjà tenue d’appartenance à une coopérative.
C’est évidemment une opinion et mon mandat s’arrêtant bientôt les choses changeront « peut-être / sans doute »
pour la fonction publique et les GAFAM, je joins ici une note d’information des ministères de l’intérieur et de la culture et communication qui date de 2016 et qui me sert à argumenter auprès de petites collectivités locales.
Ce n’est qu’une simple note, mais cela peut faire mouche … Note ministères
Pour ce que je connais un peu (éduc nat), il y eut de bonnes choses:
Framasoft, à l’origine
implication dans Spip, avec les sites académiques (il y en a encore quelques-uns) sous ce logiciel, et développement de squelettes.
Aujourd’hui, c’est compliqué…
Il y a des choses positives : le portail d’applications à base de logiciels libres (https://projet.apps.education.fr/ ), avec les moyens qui vont (j’utilise quotidiennement le Nextcloud, qui est très performant).
il y a des choses désespérantes (qui ne sont pas seulement le fait de l’administration centrale, mais souvent des collectivités territoriales: pour le développement des « Territoires Numériques Educatifs » beaucoup d’écoles se retrouvent avec des tablettes avec une pomme déjà croquée dessinée dessus (et les logiciels pas du tout libres qui vont avec)…
Mais pour les « petites » collectivités (en particulier les petites communes), beaucoup auraient intérêt à utiliser Ouvaton, à mon sens. Reste à le faire savoir et comprendre… Et ce n’est pas facile !
)
on construit des alternatives à contre-sens d’un monde qui pousse à les faire disparaître. C’est dans ces moments là qu’on doit se recentrer sur le plus important et prioritaire (la raison d’être) et ne pas hésiter à couper les branches qui tombent pour simplifier le problème.
. Pour ceux-ci, je tente chaque fois que c’est possible de les faire basculer vers a minima « le libre », au mieux… vers Ouvaton, mais sans grand résultats. Faute d’un discours convainquant ? d’un manque d’accompagnement vers la démarche ? sans doute. Je me rends compte que le métier de commercial ne s’improvise pas 
.
. Ça prend du temps, oui c’est vrai, mais il me semble important de conserver une fréquence régulière et mensuelle. Notre coopérative est « dématérialisée », aussi une communication régulière marquant notre appartenance à une coopérative me semble importante. Nous avions il y a 2 ans environ demandé aux destinataires de nous dire s’ils lisaient les échos : presque 300 personnes s’étaient manifestées et nombre d’entre elles avaient écrit un petit mot disant leur intérêt pour ces échos. Des courriels d’Ouvaton uniquement pour les factures et convocations à l’AG risqueraient selon moi de diluer encore plus la notion déjà tenue d’appartenance à une coopérative.