La quadrature infos

Mai 2011
EDITO :
Ce mois de mai a été mouvementé, et principalement occupé par la préparation du « G8 de l’Internet » voulu par le président Sarkozy.

Cette rencontre des chefs d’États, et le « eG8 forum » qui l’a précédé ont été l’illustration de la rencontre malsaine entre les intérêts de gouvernements qui ne cessent d’attaquer Internet et nos libertés en ligne et ceux d’entreprises qui de plus en plus basent leurs modèles économiques sur le contrôle et la restriction.

Outre le lancement de l’appel à résistance créative g8internet.com (appel soutenu et relayé par d’impressionnants collectifs artistiques ou citoyens de par le monde!), le « eG8 forum » a été l’occasion pour Jérémie Zimmermann, porte-parole de La Quadrature du Net, de “s’incruster” pour tenter de faire entendre ce son de cloche dissonnant par une intevention <http://www.youtube.com/watch?v=YY5sZ5rMygc&feature=player_embedded> lors de la table ronde sur le droit d’auteur, de nombreuses interviews, et l’organisation d’une conférence de presse <http://vimeo.com/24218524> réunissant d’éminents membres de la société civile invités pour faire bonne figure.

Les conclusions du G8 <http://www.laquadrature.net/fr/g8-gouvernements-et-interets-prives-attaquent-nos-libertes> ne laissent aucun doute: en accord avec la politique dévoilée par le Commissaire européen Michel Barnier <http://www.laquadrature.net/fr/droit-dauteur-la-commission-europeenne-saccroche-a-une-repression-depassee> sur le futur du droit d’auteur en Europe, les chefs d’états appellent à toujours plus de répression, d’une façon étrangement alignée avec le contenu de l’accord ACTA <http://www.laquadrature.net/fr/acta> . Ces appels à faire coopérer des acteurs privés dans la guerre contre le partage sont effrayants et doivent à tout prix se heurter à notre opposition la plus ferme.

Le vote prochain de l’ACTA par le Parlement européen sera l’occasion décisive de faire entendre notre voix.
ANALYSES ET DOCUMENTS PUBLIÉS PAR LA QUADRATURE

du coup, je vais remettre les lettres de l’April sur les forums :-))

La lutte pour la neutralité des réseaux et les droits fondamentaux de chacun.

Dans les “débats” sur la neutralité des réseaux, hormis les points
de vue de Laurent Chemla et de Benjamin Bayart les droits fondamentaux
sont systématiquement laissés de côté (malgré le rappel du Conseil
Constitutionnel lors de l’Hadopi).

Derrière les éléments de langage “innovation”, dissymétrie, on ne
parle que business.

Sans une loi sur les droits fondamentaux, une loi sur la neutralité
du “net” (d’ailleurs c’est con de lutter pour la neutralité du
net, il faut lutter pour la neutralité des réseaux) ne réglera
rien pour les citoyens.

Par analogie, l’open source est équivalente à une loi sur la neutralité
du net ; une subordination d’une loi sur la neutralité des réseaux aux
droits fondamentaux des libertés des usagers des réseaux (de libre
accès à l’information, de liberté d’expression, de communication
[ce qui inclut l’interopérabilité] est le pendant du mouvement
pour le logiciel libre.
profilé, etc) Charlie