La nouvelle Loi contre le terrorisme

Je constate que la coopérative qui a été un fer de lance contre les Lois liberticides de l’expression sur le web, ne semble pas bouger alors que se vote la possibilité de bloquer un contenu sans passer par un juge.

“Quelques mois et coups de fil plus tard, le gouvernement opposé au blocage sans juge organise le blocage sans juge. Dans le cadre du projet de loi contre le terrorisme, que vient d’adopter l’Assemblée nationale, il orchestre cette mesure administrative contre les sites provocant ou faisant l’apologie de ces actes. Mieux, le PS veut profiter du futur texte d’application pour faire d’une pierre deux coups et activer le blocage des sites pédopornographiques. Selon les éclaircissements apportés par Bernard Cazeneuve, on s’orienterait vers un blocage de type DNS, alors qu’il se murmure que l’OCLCTIC aurait préféré un blocage par URL. Bref. Le projet de loi sera examiné vers la mi-octobre au Sénat, où le gouvernement pourra une nouvelle fois activer son droit à l’oubli sur ses convictions périmées.”

http://www.nextinpact.com/news/90172-blocage-administratif-decrepitude-ps-sur-credo-decret.htm

La suppression des news aide à la silenciation.

Bonjour,

En effet, nous n’avons pas relayé l’information, merci d’amorcer le mouvement.

Un site à consulter pour comprendre les enjeux de cette loi, et savoir comment agir : presumes-terroristes.fr

Il s’agit d’une initiative de la Quadrature du Net avec le soutien, entre autres, de Framasoft, la FDN, le syndicat de la magistrature ou l’APRIL (voir la liste complète des soutiens).

Il y a aussi des pétitions… il faut que les hébergeurs expliquent qu’ils ne peuvent pas agir sans l’intervention d’un juge, sauf si le contenu est manifestement illégal… mais cette loi existe déjà. Cette loi pourrait permettre les pressions sur des contenus qui ne sont pas manifestement illégaux.

Ce n’est pas en échangeant quelques mots sur le forum que cela bougera… c’est en informant l’ensemble des coopérateurs, en rencontrant les autres hébergeurs, au moins ceux qui sont près de nous. Il faut aller voir les députés, les sénateurs… en gros, il faut se bouger.

J’espère que tu vas bien, et cela me fait plaisir de te voir réagir.