AG 2023 : résolution « en route vers un accroissement de la professionnalisation d’Ouvaton ? »

Bonjour,

Depuis la mise en place de son Directoire et de son Conseil de Surveillance, Ouvaton fonctionne :

  • premièrement grâce à un poste de direction technique et à un poste de direction administrative, chacun de 0,25 équivalent temps plein, rétribués à un taux horaire hélas bien trop bas (environ 50 % de qu’il devrait être) sous forme de prestation externe non salariée ;
  • deuxièmement grâce aux prestations externes de l’infogérance (prestations rémunérées « à prix d’ami ») ;
  • et troisièmement, grâce à l’engagement bénévole d’une poignée de personnes sur ces 15 dernières années. Du temps bénévole est ainsi donné à Ouvaton : par des sociétaires (refonte du logo, du site internet, etc.) ; par les personnes du Directoire (assistance technique, gestion administrative et juridique, gestion de projets, coordination, etc.) ; par les prestataires externes (aussi bien l’infogérance que les prestations administratives et techniques apportent de leur temps bénévole en addition de leur temps facturé) ; et par les membres du Conseil de Surveillance (gouvernance, RGPD, rédaction des conditions générales, rédaction des rapports, etc.). Au total, ce temps bénévole atteint des proportions très importantes : au-delà d’un équivalent temps plein, y compris hors heures ouvrables. C’est ainsi qu’Ouvaton s’est bâtie.
    Or, depuis des années, il apparaît que ce recours trop important à ce type de bénévolat pour faire tourner Ouvaton, n’est ni sain ni tenable. Ce recours au bénévolat a montré et montre tous les jours ses limites. Les bénévoles ne peuvent assumer une telle charge de travail sur de longues périodes (il leur devient impossible de continuer à donner autant de leur temps sans mettre en péril d’autres aspects de leur vie personnelle ou professionnelle), et pour certaines personnes, se retrouvent souvent en situation de charge mentale et émotionnelle trop forte pour être supportable. Cette tension entraîne parfois des phénomènes de surmenage (« burnout ») difficiles à vivre. Ce modèle économique faisant trop appel au bénévolat entrave les capacités d’Ouvaton à se développer, à accroître le nombre de comptes dont elle a besoin, à développer les briques logicielles nécessaires pour offrir une offre alignée avec les besoins actuels et futurs, et fragilise son fonctionnement en cas d’indisponibilité d’une seule personne.

Une solution consisterait d’un côté à accroître les capacités d’Ouvaton à faire face à ses besoins de compétences et d’un autre côté à «professionnaliser» le bénévolat en le transformant en contrats rémunérés (sous forme salariale ou sous forme de prestations externes). Cela constituerait un changement important pour Ouvaton. Le Conseil de Surveillance d’Ouvaton et le Directoire pensent qu’il est temps de travailler sur la faisabilité d’un tel changement et sur la mise en place d’un plan à 3 ans pour aller vers une « augmentation de la professionnalisation d’Ouvaton » en 2026. Cependant, avant d’entamer quoique ce soit, étant donné la nature particulière de cette perspective, et étant donné les changements importants que cela pourrait avoir pour les sociétaires, le Conseil de Surveillance souhaite au préalable demander aux sociétaires de donner leur avis sur cette idée de travailler sur la faisabilité d’un tel changement.

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Bonjour,
Je suis arrivé récemment sur Ouvaton, attiré par le côté coopératif. En premier lieu, je tiens à remercier tous les bénévoles qui donnent du temps pour le fonctionnement de la structure.
Je comprends les limites du bénévolat et les risques d’épuisement que cela implique pour les personnes. Ouvaton est donc à un tournant. Suite à vos explications, je suis favorable à une évolution vers plus de professionnalisation, tout en souhaitant garder ce que vous mettez en avant : une plateforme numérique libre et indépendante.
Salutations,
Philippe

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Bonjour,

je vois bien la nécessité de professionaliser la gestion d’Ouvaton, mais je m’interroge sur sa faisabilité économique. Si j’ai bien compris, le principal besoin de notre coopérative est d’augmenter le nombre de ses membres, et personne ne semble vraiment savoir comment y parvenir. Si l’on veut pouvoir payer un ou deux salaires à plein temps, ce besoin deviendra bien plus impérieux. Il faudra donc que le(s) salarié(s) trouve le moyen d’attirer suffisamment de nouveaux coopérateurs pour que leurs apports compensent son propre salaire, et au-delà. De quels éléments disposons-nous pour penser que c’est réalisable ?

Merci pour tout le boulot déjà effectué, rémunéré ou non :slight_smile:
Nic

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Bonjour @Taunic ,
Merci pour cette question.
Pour faire court :

  • À ce stade, nous ne savons pas encore « quels éléments disposons-nous pour penser que c’est réalisable ». C’est l’étude de cette possibilité d’accroissement de la professionnalisation, qui pourra répondre à cette question.
  • Si les sociétaires d’Ouvaton votent majoritairement « pour » la résolution, alors, la gouvernance d’Ouvaton va « dépenser » du temps et de l’énergie à étudier la faisabilité d’un accroissement de la professionnalisation dès cette mi année 2023, et au cours des 3 années qui viennent. Le résultat de cette étude de faisabilité, indiquera quels seront les éléments à disposition pour penser que c’est réalisable ou que ce n’est pas réalisable.
  • Si les sociétaires votent majoritairement « contre » la résolution, alors la gouvernance ne focalisera pas particulièrement son attention et son énergie sur cette question.

Le vote de la résolution porte sur la nécessité que la gouvernance focalise sa dépense d’énergie et de temps sur une étude de l’accroissement de la professionnalisation. C’est important pour la gouvernance de connaître l’avis des sociétaires sur ce choix de focaliser ou de ne pas focaliser son attention sur cette étude de faisabilité.

Est-ce que cela répond à la question, @Taunic ?

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Cela répond parfaitement, merci beaucoup.

Nic

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Bonjour
Cela semble une bonne question à réfléchir, mais ne pourrait passer que par une augmentation des tarifs… et une réévaluation du projet de nouveaux tarifs par rapport à ce qui est décrit dans les rapports.
(ou une forte augmentation du nombre de coopérateurs qui semble assez illusoire)

Dans la révision des tarifs, il ne faudrait probablement pas baisser trop le tarif des petits consommateurs (la plaque de base d’ouvaton reste très modeste, et diviser par 2 quelque chose de petit donne un résultat qui reste petit). Dans la même optique, il ne me semble pas judicieux d’augmenter fortement le tarif des forts consommateur pour ne pas les voir partir ailleurs, d’autant plus que les dépenses variable en fonction de la consommation ne sont pas la totalité des dépenses, et si l’on augmente la part des salaires, la proportion des charges non liées à la consommation sera encore plus grande.

Bien cordialement

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Bonjour @infotoubib ,

Merci pour ces réflexions autour de cette question de l’étude éventuelle d’un accroissement de la professionnalisation d’Ouvaton.

Cela fait toujours plaisir de lire des contributions, des idées, des réflexions, sur les thèmes qui traversent la gouvernance de la coopérative. C’est précieux.

Effectivement, dans le cas où les sociétaires votaient majoritairement « pour » cette résolution, alors l’étude de faisabilité de cette perspective éventuelle inclura aussi des calculs de scénarios tarifaires divers, dans le prolongement de ceux déjà effectués il y a quelques mois sur ce thème, sur la base d’une prévision de nombre de comptes suffisamment raisonnablement atteignable au regard de l’enseignement du passé et des ressources de la coopérative: la coopérative sait, en effet, qu’un accroissement du nombre de comptes n’est envisageable que si et seulement si, un véritable élan et de véritables ressources (humaines, opérationnelles, financières) sont véritablement affectées à cet investissement.

Tout cela, et plus encore, sera effectivement intégré à cette étude faisabilité d’un accroissement de la professionnalisation d’Ouvaton, dans le cas où le vote en AG ressortait positif.

Merci encore @infotoubib pour cette contrib’

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J’ai une interprétation différente de la professionnalisation annoncée à proposer.

Mon interprétation actuelle des choses est que nous rejoignons une coopérative comme Ouvaton en partie pour garder le contrôle. Or je crois que le contrôle est possible qu’avec un minimum d’implication personnelle, y compris technique.

Je rejoins Ouvaton car je souhaite avoir un degré de contrôle plus élevé dans l’hébergement de mes services et outils numériques. Mais pour cela j’ai aussi besoin de comprendre comment ils fonctionnent, voir même de participer à leur bon fonctionnement ou développement. Je suis prêt à y mettre un peu de temps, mais pas suffisamment pour rejoindre le groupe de travail « le directoire » qui reste fermé/élu à des anciens. Si j’ai bien compris, le comité de surveillance ne travaille pas sur la technique.

Je propose donc l’idée de professionnaliser la coopération, plutôt que de professionnaliser la technique. Plutôt que de financer des développements, je propose qu’on prenne du temps et de l’argent pour financer des aides à outiller notre coopérative pour permettre a bien plus de gens de participer, un peu comme un modèle de développement communautaire open source (voir thread dédié). Dans un futur idéal, la coopérative serait en fait un modèle de formation-transmission à des personnes qui souhaitent investir du temps pour reprendre le contrôle sur leur réseau numérique.

Bien sûr, tout le monde ne serait pas amené à le faire et on peut imaginer un rôle purement utilisateur / client, mais je pense qu’on devrait maximiser l’implication personnelle de façon à vraiment nous connecter entre-nous. Car je suis sûr qu’on partage la même passion pour ces sujets.

Enfin, je pense aussi qu’on doit viser une technique la plus simple, accessible et maintenable possible, ce qui très souvent n’arrive pas quand on la professionnalise et qu’on externalise la compétence. Si on veut un modèle résilient qui peut durer des dizaines d’années sans dépendre trop de l’argent, on doit viser le plus simple possible.

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Merci @rmekarni pour ces points de vue. C’est gentil d’apporter de l’eau au moulin.

La gouvernance a déjà évoqué ces axes par le passé, et en a déjà discuté sous tous les angles possibles, afin de prendre le plus de recul possible et afin de balayer toutes les solutions possibles réellement « actionnables » et « durables » au regard des particularités de la coopérative.

Merci donc d’avoir rappelé ici cet axe potentiel qui pourra sans doute être inclus à la réflexion sur un accroissement de la professionnalisation dans le cas où le vote serait favorable.

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Est-ce qu’il y aurait des comptes-rendus des réflexions passées sur ce sujet que l’on pourrait étudier ?

Aussi à chaque fois que j’y réfléchis j’arrive pas bien à comprendre la manière dont est amené ce sujet de la professionnalisation.
De mon point de vue, la démarche ressemble à ça :

  1. on nous explique qu’il y a un manque de capacité d’investissement humain
  2. on nous propose de voter oui ou non à l’idée que le conseil de surveillance travaille sur la faisabilité d’une seule solution : la professionnalisation par des contrats rémunérés.

Soit la gouvernance a déjà réfléchi aux autres options (comme faire participer davantage les coopérateurs pour soulager le directoire et le conseil de surveillance) et nous propose la meilleure solution qu’ils ont trouvé et on vote oui ou non. Dans ce cas, ça serait intéressant d’avoir plus d’information sur les autres solutions étudiées (ce que je n’ai pas trouvé dans les rapports).

Soit la gouvernance n’a pas encore réfléchi à la faisabilité des différentes solutions et dans ce cas on vote quoi exactement ?

Peut-être qu’il faut juste nous faire voter un constat de situation + objectif principal d’y remédier le plus vite possible. Mais est-ce qu’il y a vraiment besoin d’un vote pour cela ?

Voter dès maintenant sur la professionnalisation me semble étrange dans la mesure ou on parle que de « réfléchir à la faisabilité », c’est-à-dire que notre vote n’est pas utile si un jour la gouvernance propose un modèle ? Je trouve que c’est pas clair.

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Les personnes qui composent la gouvernance essayent chaque jour de faire de leur mieux. Et se trouvent sans doute un peu désolées de ne pas y arriver suffisamment bien.

Le vote de la résolution porte bel et bien sur le fait d’octroyer du temps sur une étude de faisabilité d’un accroissement de la professionnalisation, étude dont ni l’issue, ni les solutions, ni les orientations, ni les options, ne sont décidées actuellement.

Les rapports et le texte explicatif de la résolution ont été produits pour apporter des éclairages relatifs à cette résolution et ont été conçus pour délivrer de l’information sur ce sujet, avec le temps bénévole qui été disponible pour rédiger ces informations.

Lors du vote, il est possible de voter « contre » la résolution ou de s’abstenir dans le cas où les informations sur cette résolution ne paraissent pas « convenir ».

Est-ce que @rmekarni , ces informations sont susceptibles d’apporter des réponses suffisantes pour voter « oui », « non » ou « abstention » à la résolution en question ?

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Juste pour préciser :

La coopérative Ouvaton est une coopérative de consommation, sous forme de SA à Directoire et Conseil de Surveillance, dont les fonctionnements sont réglementés. Les rôles de ces organes de gouvernance sont expliqués dans les statuts de la coopérative, disponibles sur le site d’Ouvaton.

La composition du Directoire est décidé par le Conseil de Surveillance, la composition de ce dernier est désigné par les sociétaires qui élisent chaque année les membre du Conseil de Surveillance parmi les candidatures présentées. Le Directoire n’est donc ni fermé, ni élu. Parmi les membres du Conseil de Surveillance, il peut y avoir des personnes qui travaillent sur des aspects techniques. Cela dépend de la composition du Conseil de Surveillance/

De part la nature de l’activité d’Ouvaton (coopérative de consommation), de part les caractéristiques géographiques de son sociétariat (éparpillé sur tout l’hexagone et plus encore), et de part son fonctionnement 100% à distance (pas de bureau physique, pas de réunion physique - mises à part de très rares réunions physique de gouvernance dont la dernière a eu lieu il y a quelques années), il est souvent fait état d’une coopérative d’intérêts plutôt que d’une coopérative de personnes lorsque l’on essaye de qualifier Ouvaton (bien, que, bien entendu, nous soyons toutes et tous des personnes, y compris pour les personnes physiques qui représentent des sociétaires personnes morales).

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Bonjour
je trouve la réflexion et la démarche saine.
par contre, dans le rapport vous écrivez vous-même que c’est un choix structurant, un gros changement pour Ouvaton et que vous avez besoin du retour des sociétaires. D’autant que d’AG en AG il est trop peu représentatif…
De fait lier l’accord pour une étude de faisabilité et l’accord pour la réalisation ça me parait gênant.
ça engage pour quelque chose qui n’est pas encore évalué.
Je n’aurais pas été choquée que la décision soit prise par le CS de mener l’étude, et que l’on vote en AG selon les conclusions de l’étude. Clairement je suis pour l’étude, mais j’ai bien compris que ça pouvait induire un changement important, et je suis contre une mise en oeuvre à l’issue de l’étude sans un nouveau vote auprès de l’AG.
C’est dommage. Pour moi le dernier paragraphe de cette résolution la rend caduque. Je ne m’abstiendrais pas, je voterais contre. Si vous décidez de convoquer une AG extraordinaire avant l’an prochain et que vous sicndez les 2, je voterais pour l’étude.

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Bonjour,
Tout à fait d’accord avec @Claire. Cela revient à demander une pré-acceptation du choix qui sera fait. Les sociétaires doivent pouvoir s’exprimer sur les différentes options envisageables, surtout si ça change beaucoup les choses comme vous le mentionnez.
Si on veut avoir voix au chapitre, on ne peut donc que voter « contre ». Mais, d’après ce que @antoine_c explique plus haut, en cas de contres majoritaires, la gouvernance ne se penchera pas sur les options possibles… Donc il n’est pas envisagé cette alternative de faire voter sur les différentes orientations possibles ? Dommage !

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Bonjour,

on ne peut que constater la relative fragilité de notre coopérative d’un point de vue technique.
La gestion matérielle/technique (hors ce qui dépend de notre infogérant Octopuce qui nous aide bien) ne repose que sur quelques personnes (doigts d’une main), dont une seule rémunérée (Matthieu) à quart-temps pour cela (et pour un tarif inférieur au « marché ») => tout est expliqué dans les rapports pour l’AG.
Si il y a défaut cette personne (maladie, obligation de départ imprévue…) notre coopérative serait en difficulté.

Il est donc nécessaire, effectivement, de trouver une solution pour assurer l’avenir de la coopérative.

niveau 1: A minima: payer la personne rémunérée (en ce moment Matthieu) à hauteur de ses compétences - si possible à hauteur de ce qu’il pourrait espérer à minima en suivant la convention collective -. Rien que pour cela, il faut trouver un financement.

niveau 2: Si l’on veut une certaine indépendance d’Ouvaton, pour pouvoir développer certains outils dont nous avons besoin et qu’on ne trouve pas sur le « marché » du libre, là aussi, il faut être en capacité de rémunérer des développeurs: soit en interne de la coop (ce serait chouette), soit, à défaut, par une prestation complètement externe (par des personnes qui ne sont pas sociétaires).

Pour la « maintenance technique » et le développement/indépendance de la coop, il devient indispensable de trouver des financements pour rémunérer les personnes qualifiées et leur permettre d’y mettre de leur temps.

Cependant, il ne faut absolument pas, à mes yeux, négliger le développement de l’aide « bénévole » des sociétaires. C’est à mon sens fondamental pour développer l’esprit « coopérative ». La lecture des profils des personnes qui se présentent au Conseil de Surveillance cette année me donne de l’espoir de ce côté !
Et dans ce sens, le concept donné par @rmekarni de « professionnaliser la coopération » me semble très intéressant !

Sur la réserve bien développée par @Claire (étude de faisabilité suivie immédiatement de la mise en place si elle - l’étude - s’avérait positive) je suis assez d’accord.
Toutefois:
J’ai du mal à croire que l’étude de faisabilité, si elle débute cet été, sera finie à la fin de l’été (!). Le temps de planifier les actions nécessaires à la mise en place si l’étude est positive, on sera probablement à l’AG 2024 (printemps 2024).
La perspective reste 2026 (il n’est pas dit « janvier 2026 »; ça peut être « décembre »). Il y aura donc possibilité, au regard des rapports d’activités 2023, de l’état de la réflexion, et de la nature précise de la planification proposée à l’AG 2024, d’approuver ou pas cette planification à l’AG 2024…
Pour rassurer tout le monde, on (sociétaires) pourrait demander pendant l’AG à avoir des « rapports d’étapes » de cet important chantier au cours de l’année (?).

Désolé de réagir si tard à cette résolution…
Je trouve très intéressant qu’on puisse discuter cette année sur des résolutions « importantes » pour l’avenir de notre coopérative. Ça motive !

A demain ! :slight_smile:
Coopérativement,
Phil Cherp

ajout en PS: et je serais assez pour qu’on essaie de renouer avec quelques réunions « physiques » ! (en nombre modéré, ça coûte assez cher). C’est important pour se sentir véritablement « un groupe ».

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Bonsoir @Claire ,
Merci de soulever cette question pour qu’elle puisse être éclaircie.
Le vote porte uniquement sur l’étude de faisabilité, pas sur le résultat de cette étude.
L’étude contiendra aussi les conditions de décisions collectives.
Points d’avancement, options possibles, discussions sur le forum, etc etc … et les votes à chaque AG d’ici 2026.
Donc, non, le vote de lie pas l’étude à la réalisation des résultats de l’étude.
Fort heureusement …
Il s’agit bien de demander aux sociétaires si il faut passer du temps à étudier ce sujet d’un accroissement de la professionnalisation.
Est-ce que ces informations permettent de mieux comprendre, @Claire ?

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Bonsoir Antoine,

il faut reconnaître que la rédaction de la résolution, dans sa dernière partie, demandait un éclaircissement:

« Et pour que d’autre part, dans le cas où cette étude de faisabilité s‘avérerait positive (incluant bien entendu la possibilité de financements raisonnables et réellement actionnables), la gouvernance d’Ouvaton planifie sur 3 ans cet accroissement de professionnalisation afin qu’il devienne effectif à partir de l’AG 2026. »

Bonne soirée !
A demain,
Phil Cherp

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Bonjour à tous.

Je ne suis pas disponible cet après midi pour assister a l’ag, c’est pourquoi j’ai pris un peu d’avance (pas assez puisque j’avais loupé la 1ere date).

Antoine, je comprends tout a fait l’intention développée ici … Mais entre les quelques uns qui réagissent ici et ceux qui votent, (j’espère plus !) C’est bien le texte de la résolution que l’on approuve ou non.
Et oui, c’est bien la rédaction de la résolution qui pose problème…
Faire des points d’étapes sur l’étude c’est bien mais ça ne remplace pas un vote en AG sur ses conclusions.
Idem pour des points d’étapes sur la mise en œuvre…

Si j’ai parlé d’AG extraordinaire entre 2, ce n’est pas en imaginant qu’à la fin de l’été une étude serait bouclée (ce ne serait pas cohérent avec la situation décrite), c’est plutôt parce que j’imagine bien la situation bloquante à laquelle on arrive… Et que l’humain d’abord :wink:

Avec ce vote électronique à l’avance je ne sais pas comment vous pouvez proposer un changement de rédaction mais ce « d’autre part » nous fait voter pour 2 choses en une.
Après je ne suis qu’une toute petite modeste sociétaire hein…

Bonne AG !!

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Bonjour @PhilCherp ,
Merci de souligner ce passage.
Pour les personnes ayant participé à la rédaction de ce texte, il est bien entendu que la décision de juger si l’étude abouti à une conclusion positive, est bien évidemment collective, coopérative
Ce passage de la résolution se lit de la façon suivante:
*dans le cas où le processus collectif et coopératif aboutissait à ce que l’étude de faisabilité soit positive"
Étant une coopérative, et étant donné l’esprit coopératif et collectif qui anime les membres de la gouvernance depuis des années, on peut raisonnablement penser que les personnes qui vont composer la gouvernance au cours des 3 prochaines années, auront la fibre collective et coopérative vissée au corps. Par contre, on ne peut pas préjuger de la façon dont ces personnes auront envie (ou « auront la possibilité ») de fonctionner ensemble et avec les sociétaires notamment en termes de temps bénévole disponible et en prenant soin d’éviter les surmenages ou autres « burn-out ».

Merci d’avoir soulevé cette partie du texte @PhilCherp

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