Bonjour,
Depuis la mise en place de son Directoire et de son Conseil de Surveillance, Ouvaton fonctionne :
- premièrement grâce à un poste de direction technique et à un poste de direction administrative, chacun de 0,25 équivalent temps plein, rétribués à un taux horaire hélas bien trop bas (environ 50 % de qu’il devrait être) sous forme de prestation externe non salariée ;
- deuxièmement grâce aux prestations externes de l’infogérance (prestations rémunérées « à prix d’ami ») ;
- et troisièmement, grâce à l’engagement bénévole d’une poignée de personnes sur ces 15 dernières années. Du temps bénévole est ainsi donné à Ouvaton : par des sociétaires (refonte du logo, du site internet, etc.) ; par les personnes du Directoire (assistance technique, gestion administrative et juridique, gestion de projets, coordination, etc.) ; par les prestataires externes (aussi bien l’infogérance que les prestations administratives et techniques apportent de leur temps bénévole en addition de leur temps facturé) ; et par les membres du Conseil de Surveillance (gouvernance, RGPD, rédaction des conditions générales, rédaction des rapports, etc.). Au total, ce temps bénévole atteint des proportions très importantes : au-delà d’un équivalent temps plein, y compris hors heures ouvrables. C’est ainsi qu’Ouvaton s’est bâtie.
Or, depuis des années, il apparaît que ce recours trop important à ce type de bénévolat pour faire tourner Ouvaton, n’est ni sain ni tenable. Ce recours au bénévolat a montré et montre tous les jours ses limites. Les bénévoles ne peuvent assumer une telle charge de travail sur de longues périodes (il leur devient impossible de continuer à donner autant de leur temps sans mettre en péril d’autres aspects de leur vie personnelle ou professionnelle), et pour certaines personnes, se retrouvent souvent en situation de charge mentale et émotionnelle trop forte pour être supportable. Cette tension entraîne parfois des phénomènes de surmenage (« burnout ») difficiles à vivre. Ce modèle économique faisant trop appel au bénévolat entrave les capacités d’Ouvaton à se développer, à accroître le nombre de comptes dont elle a besoin, à développer les briques logicielles nécessaires pour offrir une offre alignée avec les besoins actuels et futurs, et fragilise son fonctionnement en cas d’indisponibilité d’une seule personne.
Une solution consisterait d’un côté à accroître les capacités d’Ouvaton à faire face à ses besoins de compétences et d’un autre côté à «professionnaliser» le bénévolat en le transformant en contrats rémunérés (sous forme salariale ou sous forme de prestations externes). Cela constituerait un changement important pour Ouvaton. Le Conseil de Surveillance d’Ouvaton et le Directoire pensent qu’il est temps de travailler sur la faisabilité d’un tel changement et sur la mise en place d’un plan à 3 ans pour aller vers une « augmentation de la professionnalisation d’Ouvaton » en 2026. Cependant, avant d’entamer quoique ce soit, étant donné la nature particulière de cette perspective, et étant donné les changements importants que cela pourrait avoir pour les sociétaires, le Conseil de Surveillance souhaite au préalable demander aux sociétaires de donner leur avis sur cette idée de travailler sur la faisabilité d’un tel changement.