Merci pour ce formidable “rapport exceptionnel”. Tellement transparent, intelligent et bien présenté avec sa table détaillée qui tient lieu de résumé. Bravo et merci aux rédacteurs. Et bravo et merci pour tout le travail et toute la réflexion qu’il reflète.
Je découvre qu’Ouvaton est en déficit, et que vous êtes essentiellement trois à le faire fonctionner ! (Pourtant chaque fois que je “postais un ticket” j’avais une réponse dans la journée !)
La notoriété et les blacklistages :
je dis fièrement autour de moi que je suis à Ouvaton, mais je me borne à dire “oui un beau nom, c’est une coopérative de serveurs, anti-gafa et anti-système…”.
Pire, je ne peux pas cacher à des destinataires particuliers (hotmail etc. ) ou institutionnels, qu’ils ne peuvent recevoir mes mails, et que soit ils me donneront une adresse personnelle soit ils recevront mon courrier par la Poste ! (Université, Rectorat, collectivités locales). Ni pratique et ni pour eux émoustillant…
Même chose pour les listes. J’y ai (provisoirement ?) renoncé, car c’est compliqué de gérer les adresses marquées “erreur” le plus souvent à tort ; au lieu de gagner du temps on en perd. J’ai même dû à contre-coeur constituer des groupes sur facebook pour mes étudiants.
J’ai souvent pensé quitter Ouvaton, j’y suis restée par conviction moi aussi. Mais aussi grâce au fait que je travaille beaucoup moins qu’avant (retraitée).
Que faire ?
Si, même avec plus de moyens, on devait perdre la bataille contre les blacklistages (cf rapport), alors soyons seulement un hébergement pour les sites. Inutile de s’épuiser en vain.
Mais si on peut espérer en sortir, donnons-nous en les moyens : salarier, récolter… et alors on pourra avoir une communication franche et convaincante.
Salarier :
on est en train de dépasser les limites fonctionnelles et humaines du bénévolat. Passé un certain seuil, il en va de la santé d’une structure et des individus qui s’y investissent… Salarions dûment nos trois trimeurs. Ayant dirigé une compagnie de spectacle, j’ajoute qu’une communication efficace suppose aujourd’hui un professionnel. Quart-temps ou mi-temps.
Récolter :
je suis prête à cotiser chaque année 100 ou 120 euros au lieu de 25
je suis prête à acheter carrément plus de parts sociales (j’en ai déjà plusieurs)
oui, les grosses utilisations devraient valoir plus cher à mon sens
je préconise de faire circuler auprès de tous les usagers ce rapport exceptionnel, car il est très mobilisateur !
Merci au Conseil de surveillance, au Directoire, à Inulogic et à tous ! Nicolette, Ouvatonnienne depuis 2003.